Le manoir Vaan
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Le Manoir Vaan est un des multiples sanctuaires présents sur Terre ... Endroit fort convoité par les plus désireux démons et tout autre source du mal. Oseriez-vous prendre parti ? Rentrez donc Invité ...
 
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 Une journée pas comme les autres

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AuteurMessage
Judicaël Vaan
Directeur exigeant
Directeur exigeant
Judicaël Vaan


Niveau : 40
Date de naissance : 17/12/1986
Age : 37
Emploi/loisirs : Directeur du Manoir Vaan
Localisation : Bureau ... Do not disturb !
Humeur : Mauvaise ! *grmbl*
Commentaires :
La Lumière montre l'Ombre et la Vérité, le Mystère.


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MessageSujet: Une journée pas comme les autres   Une journée pas comme les autres Icon_minitimeDim 30 Juin - 10:06

Aujourd’hui, le réveil est dur pour le directeur, Sir Vaan. Pourtant il n’a pas fait la fête hier, il n’a pas non plus veillé au soir, juste le même cauchemar qui le hante…
Il se lève sans grand mal puis s’étire. Il se dirige vers la grande fenêtre de son bureau pour se réchauffer un peu grâce à la lueur du soleil qui se lève. Il inspire profondément puis soupire :
« Encore une journée comme les autres… Il est temps que je m’habille. »
Il se dirige vers la petite salle de bain privée afin d’être parfaitement impeccable, jusqu’au moindre détail. Après s’être lavé, avoir enfilé son costume, s’être coiffé correctement et avoir mis une légère brise de parfum. Il manque toujours l’indispensable paire de lunettes à montures noires. Une fois mise en place, Sir Vaan sort de son bureau puis fait le même rituel de tous les jours : il va sonner la cloche de réveil des internes pile à 6H30. Il salue le Gardien qui se tenait à coté de la cloche et se dirige vers la cuisine du réfectoire en sa compagnie. Une fois arrivés, les deux amis parlent du planning de la journée.


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« Bon alors, qu’avons nous de spécial aujourd’hui mon cher ami ? »

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« Rien de particulier me semble t il… je demanderai à ma chère et tendre moitié <3 »

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(soupir) « Ne sais-tu pas tenir un agenda Judicaël ? »

Sir Vaan commence à partir de la cuisine lentement puis sourit gentiment, voir ironiquement à son ami.

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« Ce n’est pas la peine d’avoir un agenda lorsqu’on a une femme aussi parfaite et brillante que Lydia. <3
Puis deuxièmement, je ne peut même pas le remplir, tout les jours se ressemblent … Que veux tu que je note de toute manière ?... Bref ! Au lieu de glander, prépare le petit déjeuner pour nos élèves ! »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« Hey ! je ne savais pas que tu serais de si mauvais poil aujourd’hui… Tu vas être casse-bonbons !... Bref, quelque part il a raison. Arrêtons de prendre du bon temps, au boulot ! »

Pendant que le Gardien prépare les bols de lait, de café ou bien de thé ainsi que les tartines, brioches et autres viennoiseries, le directeur fait sa petite promenade matinale… Mais pendant combien de temps ? Le Gardien vous dira : « Du moment qu’il revient pour le dîner, c’est tout ce qui compte… »
La cuisine nettoyée, Rafiel se met en route pour fermer l’internat… mais voici que la cloche de l’entrée sonne. Il va donc voir qu’elle est la personne imprévue de la journée.


Dernière édition par Judicaël Vaan le Mer 10 Juil - 12:46, édité 12 fois
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Ash Ernar
Sombre Docteur
Sombre Docteur
Ash Ernar


Niveau : 31
Date de naissance : 05/02/1993
Age : 31
Emploi/loisirs : Rubicub
Localisation : Inconnue
Humeur : Bizarre

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MessageSujet: Re: Une journée pas comme les autres   Une journée pas comme les autres Icon_minitimeDim 30 Juin - 14:07

Cela va bientôt faire plusieurs heures que je marche, j’ai eu le temps de voir le soleil se lever doucement, apportant les premiers rayons de l’aurore sur ma route. L’ombre d’une bâtisse se dessine enfin, surement celle du fameux manoir vaan que je cherchais. Il faut dire que l’endroit en impose avec son style victorien, et ces tours qui l’orne de chaque coté . L’endroit ne parait pas vraiment effrayant mais on décèle une atmosphère étrange qui s’y cache, l’atmosphère du secret…
Le secret… l’ami qui m’avait envoyé ici disait que c’était la base de ce lieu, un endroit où toute les vérités se trouvaient tapies et se montraient tel qu’elles devaient l’être vraiment. L’endroit parfait pour moi qui n’étais plus qu’un lourd secret.
J’actionnais la chaîne de la cloche à l’entrée du portail et attendis, le bruit du carillon résonna quelques secondes, se mélangeant aux cris des corbeaux que j’avais du dérangé. Je tentai d’examiner la façade encore un instant quand soudain un homme apparue devant le portail.
-Puis je vous aidez Monsieur ? demanda t il en me toisant d’un regard profond.
-Surement, suis-je bien au Manoir Vaan ?
-C’est le cas. Répondit il avec un air suspicieux, apparemment il ne devait pas y avoir grand monde qui venait jusqu’ici.
-Je me nomme Ash Ernar, je suis docteur. J’avais rendez vous avec le Directeur Vaan aujourd’hui pour obtenir le poste à l’infirmerie, mais je crois que j’ai pris une certaine avance. Fis-je avec mon calme habituel.
Mon explication sembla détendre un peu mon interlocuteur, je cru voir une certaine déception sur son visage pour se changer rapidement en une sorte de rictus de moquerie avant de reprendre la forme d’un visage neutre. Ce petit détail disparue, l’homme ouvrit la grande porte en fer avec une certaine élégance, m’invita à entrer et referma aussi sec derrière moi. J’étais désormais prisonnier de cet endroit en compagnie d’un singulier personnage.
-Je suis Rafiel, le gardien de ce manoir. Tout ce qui se passe ici est sous ma responsabilité.
-Vous êtes en quelques sortes le directeur de cet établissement ?
-Humm… Je ne sais pas si cela est vrai mais on pourrait le dire, oui. On a plus pour habitude de m’appeler Gardien que Directeur ! Répondit-il avec un certain air amusé. On aurait que ma remarque lui donnait un peu plus de prestance. Mon ami m’avait dit que le directeur était quelqu’un d’assez « spécial » et je savais ce que ce thermes voulait dire depuis le temps que je l’écoutais. Pour l’instant le dénommé Rafiel était un homme qui me paraissait assez sérieux et soucieux de ses tâches. Bien entendu je ne pouvais pas vraiment le jugé juste sur ces premières secondes mais j’avais au moins décelé le plus important : je ne représentais pas un ennemi pour lui.
- Permettez-moi de vous faire visiter le manoir cher monsieur Ernar ! Nous étudierons ensuite votre candidature dans mon bureau.
-Comme vous voudrez directeur.
Mon dernier mot utilisé sembla l’amusé et faire gonfler son estime de lui encore plus qu’auparavant, signe que cela lui plaisait beaucoup. Il me mena vers l’entrée du bâtiment, m’invitant à le suivre dans ce qui semblait être le hall du manoir. La pièce était vraiment très grande, tellement que cela me parut incroyable qu’elle soit aussi propre également vu sa taille. Bon il faut dire aussi qu’elle était plus ou moins vide : mis à part le grand lustre ornant le plafond, seul les murs de pièce étaient agrémentés de quelques tableaux. Parmi eux je reconnu un grand portrait de mon guide en compagnie d’un autre homme tout aussi élégant. Le tableau les dépeignait de manière sublime et assez réel. Mais je n’avais pas vraiment le temps de m’attarder dessus, pour le moment il me fallait suivre la visite que l’on m’offrait. Au passage, nous croisions un petit groupe d’élèves qui discutait non loin des escaliers. Ces jeunes gens saluèrent mon guide et semblèrent intrigué de me voir en sa compagnie : je cru percevoir quelques échanges sur le fait de savoir si j’étais un nouvel élève. Cette remarque me fit rire intérieurement. Ce n’est pas la première fois que mon physique donne l’impression que je suis plus jeune que je ne le suis vraiment, enfin ça m’aide à m’intégrer facilement au moins. Après avoir passé les grands escaliers menant à l’étage, nous empruntons une porte qui me mène dans ce qui semble être un immense jardin d’intérieur. Le thermes de jardin est d’ailleurs un euphémisme ici, je le qualifierait plutôt de semi jungle : il y a tellement de plante et de fleur ici que l’on pourrait attraper une allergie à la verdure, heureusement ce n’est pas mon cas. La végétation n’est pas très dense mais elle se veut quand même très envahissante, sauf peut être lorsque j’arrive au milieu de la pièce. Là se trouve une sorte de grand parterre de pelouse où est planté un magnifique cerisier dont la floraison rosé embellit déjà les branches. Cela m’étonne un peu d’ailleurs car il n’est pas vraiment de saison pour ce genre d’arbre de produire de tel fleur et en m’approchant de lui je décèle une part de magie.
-Vous aimez notre cerisier ?
-Oui il est splendide. Est-ce moi ou il fait partie d’une espèce enchanté ?
-C’est exact. Cet arbre est l’emblème de notre école pour diverses raisons. Il produit chaque jour un lot de délicieuses cerises que nous mangeons parfois lors des desserts du soir. Vous avez de la chance de le voir en fleur à votre arriver, c’est l’un des joyaux les plus précieux du manoir.
-Il semble vous tenir à cœur. Est-ce vous qui en prenez soin ainsi ?
-Non, je m’occupe de nombreuses choses dans ce manoir mais l’entretien de cet arbre appartient à une personne autre que moi. Peut être pourrez vous la rencontrer plus tard, si elle le désir…
Tiens donc cette révélation spontanée montre que j’ai touché un sujet sensible, aurais déjà commencé à lui faire ouvrir son cœur ? C’est bon signe cela veux dire qu’il m’apprécie, mais bien qu’il n’en laisse pas encore paraître grand-chose cet homme pourrait bien devenir un autre de mes proches. Enfin… pour l’instant continuons de le suivre et de découvrir ce lieu mystérieux. La salle suivante est ce qui semble être une sorte de foyer : diverses tables et fauteuils sont dispersé ça et là, une belle table de billard non loin d’un bar et enfin un canapé avoisinant un écran plasma d’envergure raisonnable. A cette heure ci peu d’élève se trouvait là : à part un petit groupe jouant au billard et une jeune fille s’occupant d’une plante gobe mouche, l’endroit était calme.
-Voici le foyer. Il s’agit de notre salle de réception et de repos pour nous tous. La grande majorité du temps elle reste ainsi mais il arrive que nous organisions quelques bals pour les fêtes de noël, de pâques, Halloween ou d’été.
-j’imagine qu’elle n’est pas toujours aussi calme.
-non bien sur, mais nos élèves savent rester assez respectueux de ce lieu. Il n’y a qu’en cas de match de sport ou de bataille rival que cela trouble l’harmonie.
Sauf que cela n’allait pas rester très longtemps ainsi : à peine venons-nous de décider de passer à l’autre salle qu’un cri se mit à emplir la pièce. C’était la jeune fille qui hurlait parce que sa plante lui avait attrapé la main et la mordait allégrement. Tandis que je courais jusqu’à elle, monsieur Rafiel couru cherche semble t il un moyen de la délivrer. La pauvre fille tentait de se retenir de crier mais la douleur emplissait ses yeux de larmes, elle tentait de libérer sa main au risque de se faire encore plus mal et il valait mieux l’en empêcher pour ne pas faire empirer les choses.
Je la pris par les épaules et l’obligea à me regarder pendant que je lui parle :
-Stop ! Arrête de bouger ! Si tu décroche la tête de cette plante on n’aura encore plus de mal à te l’enlever.
Elle semble comprendre ce que je viens de lui dire et se calme un peu, mais la douleur la crispe affreusement semble t il. Il faut que j'essai de lui occuper l’esprit on dirait.
- Regarde-moi ! Voilà c’est bien. Je m’appel le docteur Ash, je vais t’aider. Regarde moi dans les yeux et essai de faire passer la douleur dans ton regard.
La jeune fille obéit et tente de faire ce que je lui demande. Je peux alors en profiter pour voir un peu mieux qui elle est. Une peau un peu grisâtre, couverte d’écaille semble t il, des yeux fendue de couleurs argents, une chevelure longue et lisse, des courbes longilignes… il semble que cette jeune fille descende d’une race de sirène ou de néréïde. Son regard se jette dans le mien, profond et plein de son émotion. On dirait que la douleur lui a permis de m’ouvrir son cœur et qu’elle cherche a l’en vider du mal qui le tord. Je l’absorbe sans rechigner, j’ai déjà eu bien pire à supporter. Monsieur Rafiel revient enfin, un flacon de sel en main : un des seul truc dont le gobe mouche est horreur.
Après qu’il est déposé une bonne poignée de la poudre blanche sur la main de la jeune fille, la plante lâcha prise pour se recroqueviller sur elle-même, dégouté par le gout salé de sa proie. Quand à la jeune fille, son regard commençait à devenir moins emplis de douleur mais il y avait encore la sensation de sa blessure. Je m’empressais de sortir de ma bourse de quoi la soigner rapidement : un flocon de saule des neiges, une larme de fleur de feu et un flacon de produit pour bulle. Une fois avoir enflammé le flocon avec la goutte puis logé celui-ci dans une petite bulle savonneuse, je déposait le tout sur la blessure pour l’appliquer comme un baume. Je sentie palpiter l’effet magique du remède sous mes doigts et après quelques secondes je put la retirer, permettant ainsi à la jeune élève ce petit miracle de guérison. Elle me remercia d’un large sourire gratifiant, me promettant de venir me voir si jamais elle avait d’autre blessure. Je lui offrit mon léger sourire en lui conseillant de ne jamais mouillé le pied de ce genre de plante mais plutôt de déposer une fine pellicule sur ses feuilles. Ceci étant fait je quittais la salle du foyer en compagnie de mon guide sous l’œil avisé des quelques élèves admiratifs.
-Vous avez été remarquable très cher !
-Vous de même monsieur le directeur, c’est vous qui l’avez libérer du gobe mouche.
-Certes mais le mérite vous reviens tout autant qu’à moi : vous avez sut réconforter cette demoiselle ainsi que la soigner dans un temps record. J’ai moi-même fait de nombreuses études dans le domaine de la science et de la médecine et je dois avouer que vous savez y faire.
-C’est pour ça que je suis devenue docteur mon cher.
-Un excellent choix en tout cas. Vous feriez un très bon docteur pour notre manoir, mais je voudrais vous soumettre un autre petit test avant d’en être sur. Suivez moi !
Nous voici dans une nouvelle grande pièce, à croire que tout est démesuré dans ce manoir. Au moins l’on peut y accueillir du monde sans crainte et vu la taille de celle-ci ce n’est pas peu de monde. Il s’agit d’un grand réfectoire composé de 3 grandes rangées de tables et de banc où doivent surement manger les élèves. Tout au bout de la salle semble être disposé les tables réservé au personnel enseignant et administratif, enfin c’est ce qui me parait le plus logique mais vu que ces tables sont reliées aux autres je n’en suis pas vraiment certain. Je le verrais bien au moment du prochain repas je présume. Monsieur Rafiel, m’invita à m’asseoir et d’attendre qu’il revienne, ce que je fis alors qu’il se dirigea vers une autre salle que je n’ai pas encore eu l’occasion de visiter. Il en revint plusieurs minutes après, les mains chargé d’une assiette contenant un gâteau au chocolat orné de 4 belles cerises rouge. Il le dépose devant moi en m’expliquant :
-Voici une assiette contenant mon dessert favoris, je n’y ai droit que toute les trois semaines et je vous demande de le manger !
Le sourire malicieux qui souligne son regard semble indiquer que ce simple défis a une réelle importance. Ce qu’il me demande a dirait on un sens d’amusement que je reconnais bien : le goût du hasard. Ce mec est en train de jouer une sorte de pari avec moi, seulement je sens également qu’il cache quelque chose sur ce fameux dessert. Refusez un cadeau de valeur peut être une importante forme d’impolitesse mais l’accepter aussi sans qu’il n’est vraiment de sens peut tout aussi m’être fatal.
-Je ne vous embaucherais que si vous décider de manger ce gâteau ou non maintenant. Ajoute t il alors que j’examine ce dessert.
-Et bien soit je vais le manger.
Je m’empare du dessert à une main et croque dedans avec lenteur, savourant le goût qui s’y cache. Il est en effet délicieux, je déguste le tout bouché après bouché en appréciant la saveur de la pâte fourré au chocolat. Je me réserve les cerises pour la fin, les faisant glisser sur ma langue avant de les faire éclater, juteuse à souhait. Rafiel en face de moi tel un juge m’offre un large sourire d’amusement, une subtile nuance machiavélique semble briller dans ses yeux, comme si le fait d’avoir mangé ce gâteau était le pécher ultime qu’il devait me faire accomplir.
-Je présume que ce gâteau était délicieux
-En effet et si il l’est ainsi tout le temps je comprends pourquoi vous vivez ici. Mais je ne pense pas avoir encore faim après pareil délice, je vous offre le mien pour le diner de ce soir.
Le regard moqueur vient de passer à la surprise, on dirait que j’ai réussi à contourner son piège avec subtilité et que c’est lui qui s’est fait prendre. Il me remercie néanmoins de l’attention de mon cadeau et m’invite à reprendre la visite du manoir. Nous reprenons ainsi la direction du hall qui devient un peu plus effervescent vu que plusieurs élèves quittent enfin les cours de la matinée mais je n’ai pas vraiment le temps de m’attarder vers eux. J’arrive enfin au premier étage, là où se trouve les dortoirs et salle d’eau des étudiants m’indique mon guide : respectivement le coté ouest pour les filles et l’est pour les garçons. Nous nous dirigeons en direction de l’ouest semble t il et après un interminable couloir, voici que ce présente un long escalier en colimaçon, surement celui qui mène dans l’une des tours que j’ai vu en arrivant. Une fois arrivé en haut, Rafiel tire un trousseau de clé pour en tirer une pas très grande en bronze et qu’il me tend. Je m’empare du passe pour l’insérer dans la serrure, la clé y tourne sans trop de difficulté on dirait, au moins je n’aurais pas à forcer la serrure. En ouvrant la porte je découvre une belle pièce déjà meublé mais de manière sobre : tout au fond se tien une longue bibliothèque à demie remplie plusieurs ouvrages. Juste devant ce trouve un large bureau en frêne entouré de quelques fauteuils à l’air confortable. Sur la droit trône une grand divan dont le matelas s’étend sous une grande fenêtre dont le rideau est tiré pour l’instant. Enfin sur la gauche, l’âtre d’une grande cheminée sommeil en attendant d’abriter un nouveau feu chaleureux.
-Voici votre nouveau bureau, cela vous convient il ?
-Il me parait suffisamment bien pour mon travail en tout cas. J’y ajouterais surement quelques affaires personnelles par la suite mais d’abord je préfère que nous convenions de mon contrat dans le manoir si cela ne vous dérange pas Monsieur le directeur.
-Oui bien entendus il en va de soit. Fit-il toujours avec son sourire félin amusé.
Après que j’ai refermé la porte du bureau, nous redescendons l’escalier pour reprendre le couloir et ainsi monter cette fois ci vers la tour est du manoir. Je suis invité à entrer et m’installer dans le siège devant le bureau tandis que mon supérieur s’installe allègrement dans le sien. Nous voila enfin prêt pour discuter des thermes de mon admission quand soudain quelqu’un entre dans le bureau…
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Judicaël Vaan
Directeur exigeant
Directeur exigeant
Judicaël Vaan


Niveau : 40
Date de naissance : 17/12/1986
Age : 37
Emploi/loisirs : Directeur du Manoir Vaan
Localisation : Bureau ... Do not disturb !
Humeur : Mauvaise ! *grmbl*
Commentaires :
La Lumière montre l'Ombre et la Vérité, le Mystère.


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MessageSujet: Re: Une journée pas comme les autres   Une journée pas comme les autres Icon_minitimeDim 30 Juin - 14:51

Le soleil éclaire assez la forêt pour que Sir Vaan éteigne sa lanterne. Cela fait un peu plus d’une heure qu’il est dehors. Mais parlons de l’instant présent… Il est accompagné par sa défunte femme Lydia. On pourrait croire qu’il s’est levé du bon pied ! Dès que sa moitié est à ses cotés, il ne peut qu’aller mieux malgré qu’il a toujours une certaine douleur au cœur. Ensemble, ils marchent tranquillement, main dans la main, en direction du manoir. Ils parlent de tout et de rien quand soudain…

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« Oh ! mon amour, tu as oublié une chose importante aujourd’hui… »

Sir Vaan stresse immédiatement… qu’a-t-il oublié ?
L’anniversaire de mariage ? Non ! Ceci est inoubliable. Son anniversaire peut être ? Non plus, certainement pas !... Judicaël n’a aucune idée de ce que cela peut être… Il demande donc à sa compagne d’un sourire gêné :


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« Qu’elle est cette chose si importante que j’aurais oubliée par inadvertance mon cœur ? »

Elle lui répond désemparée mais tout de même amusée :
« Le Dr. Ash Ernar, candidat au poste d’infirmier. Ton rendez vous était à 8h. Tu es déjà en retard… »

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« Oh ! Ce n'est que ça… La prochaine fois je tiendrai mon agenda à jour… Ne nous pressons pas, en retard pour en retard, je préfère profiter de cet instant magique où je suis avec toi ! »

Un sourire se dessine sur le visage des deux tourtereaux. Tout deux, ils oublient facilement que le temps passe vite. Enfin arrivés au manoir, ils se lâchent la main discrètement. Sir Vaan dépose sa lanterne près de la grande porte en fer, puis scrute les environs à la recherche de l’inconnu Dr. Ernar et du Gardien par la même occasion. Toujours accompagne de Lydia, Judicaël avance vers le hall. Il vérifie que chaque objet est à sa place, pour le moment il n’y a rien d’anormal… Il en profite pour rappeler à Lydia les instructions.

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« Bon, comme d’habitude mon ange. Défense de montrer son joli visage aux inconnus tant que je n’aurai pas confiance en lui. Ne fait aucun bruit et ne déplace aucun objet. Tu observes juste ! »

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« Compris ! Motus et bouche cousue ! Je serai sage comme une image ! Mais je vais tout d’abord prendre Yune avec moi. »

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« Tsssss… Très bien, mais tu la surveilleras pendant l’entretient. Je ne veux plus qu’elle me bouffe mes papiers et mes livres ! »

Lydia acquiesce puis va chercher l’animal en question dans le jardin intérieur. Elle revient dans un temps record. Cette espèce de « lapin », comme dit le Directeur, se sent incroyablement bien dans les bras de l’esprit. Le couple monte discrètement les escaliers afin d’atteindre la porte du bureau de Sir Vaan. Avant d’entrer, Lydia dépose Yune délicatement puis attend que son mari ouvre la porte. Ce n’est pas parce qu’elle a le pouvoir de traverser les murs qu’elle doit forcément le faire. Elle trouve cela très impoli…

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« Avec un peu de chance, le Dr. Ernar s’est perdu dans le manoir, ou bien il est en retard de deux heures … » dit il à sa merveilleuse femme.

Il ouvre la porte sans grand bruit malgré le grincement inévitable. Le visage souriant, plutôt accueillant, peut être grâce à l’espoir qu’il avait en tête.
A peine a-t-il dirigé son regard vers son bureau que son visage se transforma. La porte grande ouverte, un silence pesant, le Directeur reste de marbre devant la scène. Un nerf se dessine sur son front, il remonte ses lunettes avec insistance puis, en prenant une belle bouffé d’air …


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« RAFIEL ! DÉGAGE IMMÉDIATEMENT DE MON FAUTEUIL !!! »

Ce redoutable hurlement de colère aurait put engendrer un tremblement de terre d’ampleur 7 sur l’échelle de Richter.
Ce qui tire hors de son rêve le Gardien qui profitait du si confortable fauteuil. Il sauta hors du siège puis se dressa convenablement avant de prendre la parole.


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« J’adore quand tu te mets dans cet état Judicaël… C’est ironique je précise… »

Sir Vaan s’avance lentement, d’un pas lourd et menaçant, vers l’impardonnable gardien. Il s’arrête net à 1 mètre de distance de lui.

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« Ne t’inquiètes pas le pire est à venir… Rafiel tu es pourtant le premier à connaitre les règles ici… »

Pendant ce temps, Yune entra discrètement dans le bureau, mais elle est surveillée par Lydia. Aucune crainte que l’animal saccage les ouvrages de Sir Vaan. Personne n’a remarqué que la porte s’était fermée toute seule, ou peut être pas. La confrontation entre le directeur et le gardien va bientôt s’achever. Nos deux compères se regardent dans le blanc des yeux. Le gardien abandonne le défi en souriant d’un air hautain :

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« Certes…Mais dois-je te rappeler que tu manques de respect à notre candidat en arrivant avec près de 2 heures de retard ? Pendant ce temps, cher directeur, je n’ai fait que mon travail. J’ai accompagné ce jeune homme à travers les différentes pièces de ce manoir, pas toutes ! Mais les principales. Mon devoir a été accompli en attendant que vous, cher directeur, reveniez de votre petite promenade. Sur ce… je m’en vais nettoyer la cuisine. »

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« Pas si vite ! Bien tenté le coup du nettoyage pour te sauver mais ça ne marche pas. Je sais déjà que tu l’as fait. Tu vas rester ici le temps de l’entretien. »

L’atmosphère se fait plus apaisante. Sir Vaan prend donc place dans son fauteuil pendant que le gardien se place à ses cotés en silence. Après la tempête, le beau temps… ou presque !

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« Bien, je présente donc, je suis le directeur du Manoir Vaan. Mon nom est Sir Vaan Judicaël. »

Le gardien rigola gentiment lorsque le mot directeur fut prononcé. Il arrêta vite fait voyant que cela n’avait aucun effet. Le directeur retire ses lunettes et les essuient avec un chiffon adapté avant de reprendre.

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« Première chose : Qui êtes vous ? Vous avez l’air jeune pour avoir reçu le titre de Docteur. »

C’est d’une voix calme que le candidat répond.

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« Je me nomme Ash Ernar. Je suis agé de 20 ans. Je suis docteur car j’en ai les capacités. Il est vrai que l’on me fait souvent la remarque… Je ne fais pas mon âge. Enchanté de vous connaître Monsieur le directeur. »

Même si cette fin de phrase avait peut être le but de détendre Sir Vaan, cela fit l’effet inverse. Il se méfiait… Déjà qu’il était contrarié par l’autre sot. Il répondit d’une intonation glaciale.

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« Pas autant que moi »

Il remet ses lunettes de vu afin d’examiner le sujet qu’il a devant lui. Le regard plongé dans celui de son interlocuteur qui ne semble pas gêné… c’est bien rare comme résultat !

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« Vous avez l’air… en règle ! C’est déjà ça. Revenons aux questions. Avez-vous un diplôme ? Comment avez-vous sû que le manoir Vaan existait ? »

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« C’est un très grand ami qui m’a dirigé vers ce manoir. Pour répondre à votre première question sans vous mentir, je ne suis pas en possession d’un diplôme. »

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« Alors comment voulez vous que je vous prenne au sérieux pour ce poste ? Je trouvais que l’annonce était pourtant bien claire : je recherche une personne compétente. »

Après quelques secondes de silence, Ash répond au directeur d’une manière qui lui est propre : sainement et sans hésitation.

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« Je suis sérieux, je vous assure que j’ai les capacités requises pour ce travail. »

Malgré cette phrase, le visage du directeur nous permet de dire qu’il n’est pas convaincu du tout… A peine il s’apprête à renvoyer le candidat chez lui que le gardien s’interpose.

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« Si je peux me permettre… Le docteur Ernar a les capacités nécessaires du poste. Je l’ai vu et je suis plus que convaincu qu’il est celui qui honorera le plus sa tâche. Crois-moi Judicaël, je ne suis pas assez con pour me permettre de te donner de mauvais conseils sur le recrutement du personnel. »

Le directeur croise les bras puis soupir. Oui, il n’est toujours pas convaincu. Il regarde chaque personne présente dans la pièce en incluant Lydia et Yune. C’est à ce moment là que l’animal décida de gambader un peu : un bond, deux bonds…
Judicaël regarde le lapin.
Le lapin regarde Judicaël.
Judicaël regarde Rafiel
Rafiel regarde le lapin (avec un sourire de malice)
Le lapin regarde Ash
Ash regarde le lapin.
Yune bondit sur les genoux de Ash : bref, le lapin a décidé.
Le directeur sourit faiblement, il vient d’avoir une idée. Il prend un papier, puis son stylo plume noir et or pour commencer à rédiger le contrat.


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« Je suis, à l’instant, entrain de définir votre contrat de travail ainsi que ses accords. Ce sera simple, vous gardez la bestiole, vous en prenez soin tout en lui laissant un minimum de liberté. Je ne veux pas d’un animal en cage. Je vous garde à cette seule condition ! Maintenant à vous de signer ou de partir. »

Sir Vaan tend le contrat ainsi qu’un stylo au docteur en lui indiquant la place libre sous sa propre signature. C’est alors que Rafiel a la merveilleuse idée de rajouter.

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« Vous pensez avoir fait le bon choix ? Il a mangé votre pugnazychoquacotuor aux cerises tout de même… »

Judicaël se fige : son sang vient de se glacer en entendant ces quelques mots. Il n’ose même plus lâcher le stylo que le docteur vient de prendre en main et il a beau tenté de le lui retirer, la main du directeur reste crispé dessus. On dirait deux gamins entrain de lutter aux bras de fer pour remporter l’objet dans leurs mains.

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« Il a fait quoi ? »

Il est tellement confus qu’il ne sait même plus s’il doit se mettre en colère ou pleurer la perte de son dessert. Ces lunettes sont entrain de glisser sur son nez mais il ne peut les remonter au risque de lâcher le stylo devenu si précieux.

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« Tu as très bien compris ! Il a tout mangé, même les cerises. »

Il lance cela d’un air amusé de voir son ami entrain de perdre son calme. Il ne sera pas seul a subir les foudres aujourd’hui.

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« Même les cerises … »

Il répète ces mots comme déconnecté de la réalité. On a l’impression que son corps s’affaisse de plus en plus sur le bureau, mais la poigne de sa main reste intacte et la lutte pour le stylo en devient incroyable. Le docteur, qui semble réfléchir, attend calmement que l’on veuille bien lui délivrer cette plume. D’imaginer ce jeune freluquet qui se prétend médecin entrain de manger ces délicieuses cerises, cela fait monter rapidement la tension du directeur. Il laisse croître la colère en lui, tel un ballon qu’il va faire exploser au visage trop serein en face de lui. Judicaël était sur le point de lui lancer tout son venin quand soudain le docteur déclara :

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« Ce sont les cerises d’aujourd’hui ou le lapin à vie directeur ! Lequel préférez vous vraiment ? »

Cette réplique venait de stopper net Judicaël dans l’amorce de sa bombe de colère. En un instant, toute sa fureur avait été contenu et refoulé par ces mots troublants. Ce soit disant docteur venait de tirer sur une de ses cordes sensibles. Comment cet homme pouvait il en être capable ? Il semblait pourtant si banale et insignifiant, alors pourquoi était il aussi mal à l’aise avec lui ?

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« Seriez-vous un démon ? »

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« Non… même si je viens de signer un pacte avec vous. »

Le docteur sourit alors et le directeur surpris constata en tournant son regard sur la feuille du contrat que le stylo avait laissé une marque en filant dessus. Cette légère tâche était en faite le trait stylisé de la signature du docteur. Judicaël eu beau regarder de manière incrédule, il avait bel et bien laisser l’autre écrire. Rafiel, de son coté, avait un mal fou pour contenir l’envie de rire qui venait de le prendre. Il en tremblait presque. Même Lydia ne put réprimer un sourire amusé, mais elle sû rester discrète.

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« Vous êtes le diable j’en suis certain ! »

Hurlant de tout cette force et rage en sentant sa colère revenir en lui.

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« N’invoquez pas ce nom sans raison ! Il pourrait bien vous entendre… d’ailleurs je vais vous laisser à vos crises de nerfs, le lapin semble en avoir assez de vous entendre hurler. »

Cela cloua une fois de plus l’accès de colère du directeur pourtant furibond. Il venait encore de retrouver son calme en juste quelques mots… Mais quel était donc le pouvoir de ce jeune homme. Lydia attendit qu’il soit parti pour lui faire part de sa pensée.

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« Ce garçon est étrange mon chéri, c’est vrai. Mais il avait raison sur un point : Yune n’en pouvait plus de t’entendre crier. »

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« Et bien soit ! Il restera ici comme le dit ce fichu contrat, mais je garderai un œil sur lui… Quand à toi Rafiel, ramène tes fesses en cuisine ! Je veux avoir 16 gâteaux de suite ! »
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