Prologue Michaelis: L'alchimiste oublié

Ha ha ha... j'ai enfin réussi mon philtre: après des mois de recherches j'ai fini par obtenir le résultat parfait. Il ne me reste plus qu'à le tester, santé mon cher Xiel'


Je commence à avoir un peu faim, je vais aller me chercher un truc à la cuisine. je sort de mon laboratoire et traverse le hall: comme d'habitude je passe devant quelques élèves qui ne font pas attention à ma présence, normal me direz vous vu que je suis invisible à leurs yeux. seul problème est que je dois parfois les éviter pour qu'ils ne percutent pas dans leurs chemins. Mais il y a des avantages à être invisible, surtout quand on est un professeur très occupé comme moi. Cela me permet de faire mes recherches sans être importuné, aller prendre un bain à l'heure que je désire, quitter le manoir sans être vu et même parfois espionner la vie des occupants. malgré tout cela je n'ai pas trouvé beaucoup de secret sur ceux qui habitent dans ses murs: j'ai beaux être invisible je ne suis pas encore capable de traverser les murs comme les fantomes.
Mais bon je peux déjà aller prendre un morceau discrétos à la cuisine.

je rentre dans l'antre des denrées du manoir, un vrai garde manger de roi, mais je dois me contenter de ne pas prendre trop sinon on suspecterait ma présence. bon bien sur le directeur me connait mais il n'apprécie guère que l'on soit trop profiteur, sauf que radin comme il est je ne vais pas me priver d'en prendre un petit peu parfois.
Je me chope une pomme tranquille et commence à la manger tranquillement. Quand j'ai tout fini, je jette mon trognons à la poubelle et quitte la cuisine pour retourner à mon bureau. je repasse dans le hall quand soudain j'entend un cri de terreur:

c'est belllinda qui vient de crier d'effroie en regardant dans ma direction. Elle est blême comme un des squelette de mon labo.

-Une main volante. Au secours.

je ne comprend pas tout de suite, puis remarque que l'une de mes mains redeviens visible, sauf que le membre est le seul que l'on peut voir pour l'instant, ce qui donne l'impression que seul une main est là entrain de voler.
Voila que du monde commence à accourir dans le hall pour voir ce qui arrive: des élèves mais aussi d'autre professeurs, et le premier à réagir c'est le grand prof de combat et d'expression illusoire. Il sort sa guitare et joue une musique qui me balance des coups de tonnerre en pleine poire, heureusement pour moi je suis immunisé à la foudre. Mais je devrais ne pas trop rester dans le coin parce que connaissant le reste de ses solos je pourrais risquer d'y perdre un morceau ou deux. Je commence donc à courir dans la direction du jardin intérieur: là je croise Madame Lydia entrain de se reposer, elle crie elle aussi alors que je passe. il semblerait que ma seconde main viens d'apparaitre elle aussi. Je vais redevenir totalement visible on dirait, sauf que ça va faire un sacrée bordel et le directeur n'aime pas trop ça: déjà qu'il ne supporte pas le bazar de mes expériences dans mon bureau.

Je cours plus vite et tente de me cacher parmi les plantes de la serre, ce qui n'est pas trop dur pour l'instant. je vois passer quelques élèves mais ils ne me remarque pas, jusqu'à ce que le prof de magie élémentale ne voit apparaitre mes pieds en bas du bosquet qui me cache. Trahis par ses pieds, c'est quand même un comble. Je m'extirpe de cet endroit en courant encore à perdre haleine, me revoila dans le hall, sauf que cette fois c'est le docteur et Rafiel qui sont là. le premier semble discerner ma présence avec ses capacité d'ombres et m’immobilise avec je pense car je me trouve paralysé tout à coup. Rafiel arrive à visé la forme de mon corps à l'aide de l'emplacement de mes mains et pieds. Il me fou un premier coup de poing dans les cotes, puis un autre au plexus et fini par m'achever d'un coup de jambes. il bien failli me donner un uppercut en tentant de viser ma tête, sauf qu'il ne la voit pas encore et la frole de peu. j'en ai les oreille qui siffle.

Le directeur Vaan surgit alors du haut de l'escalier et bondit en bas près de nous, retenant le prochain coup du gardien qui tenait son travail à cœur.


Plusieurs minutes plus tard, tout l'ensemble du manoir s'était réunie dans le hall. Le directeur Vaan eu un peu de mal à calmer le stresse de chacun mais cela parut être plus tranquille une fois ses explications données. Il termina son discours en m'invitant à me présenter.